COUNCIL 50, Jo Bock

ERREURS MAJEURES
Malgré le document sur le Peuple de Dieu, plus de la moitié de l’humanité (les femmes et tous les laïcs) ne participent pas à la prise de décisions dans l’Eglise.
Le cléricalisme. Vatican II a exalté (théoriquement) le rôle des laïcs. Mais très peu de concret a été fait pour combattre le cléricalisme.
Les autorités ecclésiales ont trop peu encouragé la formation des laïcs.
A part quelques théologiens, souvent isolés, il n’y a guère de véritables centres de recherche théologique ou pastorale. Les universités catho remplissent-elles suffisamment ce rôle ?
Changer le centre névralgique de la liturgie et de la foi : passer de la Croix (trop rarement glorieuse), du culte centré sur le sacrifice… à la célébration des résurrections au quotidien.
Changer l’ « image » de l’Eglise, remplacer les croix par des symboles de résurrection.

PROPOSITIONS
La première priorité pastorale devrait être la formation (non théorique, non universitaire) des laïcs.
Introduire la démocratie et l’Esprit-Saint à tous les étages !
Améliorer, intensifier, structurer la communication : faire vivre un Corps ! Que tous ses membres contribuent à la vie de l’ensemble.
Demander aux centres de recherche d’étudier l’hypothèse (exégétique, ecclésiologique) d’une Eglise sans prêtre ordonné.

BENEFICES ATTENDUS
Une meilleure participation, un engagement réfléchi et personnel de tous les baptisés… Des rivalités, des disputes, des tentatives d’autoritarisme devront être contrecarrés par des chartes détaillées sur le rôle de chacun, et le droit de regard des autres communautés chrétiennes.
Les laïcs mieux formés seraient capables de lire les signes des temps, les résurrections au quotidien ; les deux pieds dans le monde, ils seraient capables de témoigner de leur espérance ; ils auraient, enfin, plus souvent « l’air sauvés » (Nietzche).
L’eucharistie serait centrée sur « les joies et les espérances des hommes (de tous les temps) » et, avec les autres célébrations, contribuerait à réenchanter la planète.